Ce sont Des murs que la flamme ravage ; Un vainqueur fumant de carnage ; Un peuple au fer abandonné ; Des mères pâles et sanglantes, Arrachant leurs filles tremblantes, Des bras d’un soldat effréné. […] Eudore s’évanouit ; on s’empresse autour de lui ; les soldats qui l’environnent se saisissent de la lettre ; le peuple la réclame un tribun en fait lecture à haute voix ; les évêques restent muets, consternés ; l’assemblée s’agite en tumulte. Eudore revient à la lumière ; les soldats étaient à ses genoux, et lui disaient : Compagnon, sacrifiez ! […] Le peuple, saisi de pitié, tombe lui-même à genoux, et répète avec les soldats : Sacrifiez ! […] Les soldats frappent leurs boucliers en signe de triomphe, et se hâtent d’apporter les enseignes.