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168. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387

Tant que la pensée reste dans l’esprit à l’état de simple concept, elle est une et indivise, elle forme un tout qui n’a point de parties et n’en a pas besoin ; mais aussitôt qu’on veut la manifester à l’extérieur par la parole, il est bien évident qu’on ne le peut sans la diviser pour en présenter successivement les divers membres. […] Cette construction, que l’on a nommée construction simple, naturelle, nécessaire, significative, énonciative, préexiste dans l’esprit comme fondement de toutes les autres, aussi bien dans les langues synthétique ou transpositives, que dans les langues analytiques ou analogues.

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