Un édifice grec1 n’a aucun ornement qui ne serve qu’à orner l’ouvrage ; les pièces nécessaires pour le soutenir ou pour le mettre à couvert, comme les colonnes et la corniche, se tournent seulement en grâce par leurs proportions : tout est simple, tout est mesuré, tout est borné à l’usage. […] Changez seulement les noms ; mettez les poëtes et les orateurs en la place des architectes. […] Tout de même mon esprit n’est point la raison primitive, la vérité universelle et immuable ; il est seulement l’organe par où passe cette lumière originale, et qui en est éclairé.