Il est triste, sans doute, pour les amis des lettres, d’être obligés d’avouer que ce qui trouble les états est ce qui favorise le plus, ou la seule chose plutôt qui favorise l’éloquence. […] Parmi les nations civilisées, les Anglais ont longtemps possédé seuls un gouvernement populaire et des assemblées assez nombreuses pour offrir un champ libre à l’éloquence politique, qui y devait être naturellement encouragée par la hardiesse du génie national.