» Pour moi, plutôt que de compromettre la gloire d’une foule de guerriers en la faisant dépendre du plus ou du moins de talent d’un seul orateur, je croirais suffisant de décerner aux citoyens que des vertus réelles ont rendus recommandables, des honneurs non moins réels, tels ceux dont la république accompagne cette pompe funèbre. […] le seul sentiment qui jamais ne vieillisse ; car dans la ruine universelle de l’homme périssant sous le poids des années, ce n’est pas, comme quelques-uns le prétendent, la passion des richesses qui survit, mais c’est la passion de l’honneur. […] Vous êtes sûr de sa bienveillance, mais elle est au prix de la mort, qui seule détruit la rivalité.