Laissez donc tous les amusements de l’âge passé ; faites voir que vous pensez et que vous sentez ce qu’un prince doit penser et sentir. […] Je sentais bien qu’un pareil ouvrage était au-dessus de mes forces ; mais j’ai mieux aimé paraître manquer de prudence que de docilité. […] Celui qui écrit est comme un malade qui ne sent pas, et celui qui lit peut donner des conseils au malade. […] N’est-ce pas pour nous conserver que la nature nous fait sentir nos besoins ? […] il vit presque sans maladies, ainsi que sans passions, et ne prévoit ni ne sent la mort ; quand il la sent, ses misères la lui rendent désirable : dès lors elle n’est plus un mal pour lui.