Ces hommes sentent vivement, s’affectent de même, le marquent fortement au dehors, et par une impression purement mécanique, ils transmettent aux autres leur enthousiasme et leurs affections ; c’est le corps qui parle au corps ; tous ses mouvements, tous ses signes concourent et servent généralement. […] Donc, pour s’exprimer avec éloquence, il faut mettre en action ce précepte de Boileau : « Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez. » c’est-à-dire, qu’il faut sentir vivement [mots manquants] suite. […] On a dit, et ce n’est pas sans raison, « que l’éloquence n’était jamais que momentanée ; qu’elle ne se faisait sentir que par élan ».