Là s’anéantiront ces titres magnifiques, Ce pouvoir usurpé, ces ressorts politiques, Dont le juste autrefois sentit le poids fatal : Ce qui fit leur bonheur deviendra leur torture ; Et Dieu, de sa justice apaisant le murmure5, Livrera ces méchants au pouvoir infernal. […] Rousseau a dit de lui-même, dans sa prose quelque peu lourde : « Je suis obligé d’avouer que si j’ai jamais senti ce que c’est qu’enthousiasme, ç’a été principalement en travaillant à ces cantiques. » Il n’a d’ailleurs prétendu que donner une imitation libre des psaumes de David, qui lui semblaient ce qu’il y a de plus propre « à élever l’esprit et en même temps à remuer le cœur ».