« Il y a pour chaque sentiment, dit Condillac, un mot propre à en réveiller l’idée ; tels sont : aimer, haïr. Quand je dis donc : j’aime, je hais, j’exprime un sentiment, mais c’est l’expression la plus faible. « En changeant la forme du discours, on modifie le sentiment, et on le rend avec plus de vivacité. […] L’exclamation est un élan du cœur, l’expression du sentiment substituée à celle d’une opinion. […] Au reste, ces quatre dernières figures, pour mieux exprimer l’intention ou le sentiment de l’écrivain, arrêtent la marche de la phrase, mais sans y jeter le désordre ; celles dont il nous reste à parler portent de plus graves atteintes à la construction ou à la syntaxe.