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92. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225

A suivre ce grand chef l’un et l’autre s’apprête ; Leur cœur semble allumé d’un zèle tout nouveau : Brontin tient un maillet, et Boirude un marteau. […] ………………………………………………………………………………………………………… Mais la Nuit aussitôt de ses ailes affreuses4 Couvre des Bourguignons les campagnes vineuses, Revole vers Paris, et, hâtant son retour, Déjà de Montlhéry voit la fameuse tour1 ; Ses murs, dont le sommet se dérobe à la vue, Sur la cime d’un roc s’allongent dans la nue, Et, présentant de loin leur objet ennuyeux, Du passant qui le fuit semblent suivre les yeux2. […] C’est à vous, mon esprit, que je prétends parler, écrirait-on aujourd’hui : mais ce rapprochement des deux datifs, qui nous semblent faire un double emploi, était, au dix-septième siècle, une espèce de pléonasme consacré par l’usage. […] On a critiqué ces deux vers comme embarrassés et obscurs : mal à propos, ce me semble.

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