Et cette strophe d’une Ode sur la mort : Dans ce las de poussière humaine, Dans ce chaos de boue et d’ossements épars, Je cherche, consterné de cette affreuse scène, Les Alexandre, les César ; Cette foule de rois, fiers rivaux du tonnerre ; Ces nations, la gloire et l’effroi de la terre, Ce peuple roi de l’univers, Ces sages dont l’esprit brille d’un feu céleste. […] Pour fixer notre attention sur un passage qui réunisse les différents caractères du sublime, choisissons dans la tragédie d’Athalie, la scène vii du IIIe acte. […] C’est dans cette admirable scène que le ministre sacré, saisi d’une inspiration divine, prophétise l’avènement de notre sainte Église en se servant des expressions les plus riches et les plus pompeuses.