Mais ce dont l’antiquité nous avait également donné l’exemple, et ce que la forme de nos institutions politiques ne nous a probablement pas permis d’imiter longtemps, c’est la coutume de consacrer des éloges funèbres à la mémoire de ceux qui avaient répandu leur sang pour la patrie. […] Aussi lui ont-ils payé la plus magnifique des contributions ; car, en lui donnant tout leur sang, ils ont obtenu pour eux-mêmes un honneur immortel et le plus glorieux des tombeaux ; non pas ce tombeau qui renferme aujourd’hui leurs cendres, mais celui que leur élèvera la main du temps, toutes les fois que l’on parlera de bravoure, ou qu’on en donnera l’exemple.