Antoine, dans Shakspeare, fait parler les plaies de César ; Corneille, dans le Cid, le sang du Comte ; Socrate, dans le Criton, entend les Lois qui lui ordonnent de subir, sans se plaindre, son injuste condamnation. […] Mais tous les rôles étant distribués, on lui donna pour personnage le Sang d’Abel. […] Sera-ce hors des murs, au milieu de ces places Qu’on voit fumer encor du sang des Curiaces ?