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38. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -

. — Même dans les verbes impersonnels, le neutre il s’effaçait d’ordinaire, et l’on disait gentiment : « Me souvient qu’Aristote… Alors tonnoit et pleuvinoit à merveilles… Bien est vray que… M’est advis que… Faut estre sage. » Cette jolie forme, nous avons eu tort de la laisser à nos villageois. […] Sans doute, il fut sage d’émonder ce luxe trop exubérant, surtout au temps des Valois. […] Au lieu d’en faire collection dans un glossaire, ne serait-il pas sage de puiser avec discernement dans cette réserve nationale, qui peut redevenir une fontaine de Jouvence pour une langue trop mort génée jadis par les rigoristes, et aujourd’hui trop infidèle à ses vieilles traditions ? […] — Mais l’orthographe composite que produisirent ces transactions est, à tout prendre, un compromis sage qui satisfait le plus grand nombre. […] Nous lisons aussi dans Molière : Je vous dis que mon fils n’a rien fait de plus sage Qu’en recueillant chez soi ce dévot personnage.

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