Son nom, qui sera toujours en France comme le protecteur de l’instruction publique et des bonnes études, doit nous être sacré, puisqu’il est pour nous tous celui d’un bienfaiteur et d’un père. […] On ne put obtenir sa mort de la multitude qu’en le menant dans un bois sacré, d’où il ne pouvait plus montrer le Capitole aux citoyens. […] Il s’en est présenté trois à son esprit : l’un est tiré du danger où Pérolla s’expose en attaquant Annibal au milieu de ses gardes ; l’autre regarde le père, qui est résolu de se mettre entre Annibal et son fils, et qu’il faudra percer le premier ; un troisième se tire de ce que la religion a de plus sacré, la foi des traités, l’hospitalité, la reconnaissance. […] Tu sors d’une table où président les dieux hospitaliers, où il t’a fait asseoir avec deux Campaniens, les seuls qu’il ait admis : et cette table sacrée, tu veux l’arroser du sang de ton hôte ! […] Surtout qu’en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée.