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159. (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.

Il n’est point au monde de nation que nous puissions craindre, de roi en état de faire la guerre au peuple romain. […] Vous savez que les jeunes rois de Syrie, les fils d’Antiochus, étaient à Rome il n’y a pas longtemps. […] En un mot, le roi se retire charmé de la magnificence qu’il a vue régner dans la maison de Verrès et des honneurs qu’il y a reçus. […] Quel jugement avez-vous cru que porteraient les rois, les peuples, les nations les plus reculées, en apprenant qu’un de nos préteurs, dans une de nos provinces, a insulté à un roi, dépouillé son hôte, chassé l’allié et l’ami du peuple romain ? […] Il enleva encore du même temple vingt-sept tableaux d’une rare beauté, où l’on voyait les portraits des rois et des tyrans de la Sicile.

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