Elles sont forcées, exagérées, ridicules même dans quelques vers de Corneille : Chimène demandant justice au roi : Ce sang qui tout sorti fume encor de courroux De se voir répandu pour d’autres que pour vous… Son flanc était ouvert, et pour mieux m’émouvoir, Son sang sur la poussière écrivait mon devoir… Corneille, le Cid. […] L’Hyperbole exagère à dessein les objets, pour en donner une plus haute idée, ou même quelquefois pour la tourner en ridicule. […] » Je n’entrerai pas dans le détail de ses cruautés ; je ne parlerai pas de ses folles dissipations, de la passion pour un cheval dont il menaçait de faire un consul ; de ses campagnes militaires ridicules et extravagantes ; des autels qu’il s’élevait à lui-même, dont il était le prêtre et dont il vendait chèrement le sacerdoce aux plus riches citoyens ; de sa manie à se donner tantôt pour Jupiter, tantôt pour Mercure, tantôt pour Junon, etc.