Vos nombreuses infidélités datent du jour où vous sortîtes de l’Égypte, etc. » Le reste, du discours est consacré à remettre sous les yeux des Israélites tout ce que le Seigneur avait opéré jusqu’alors de prodiges en leur faveur, et cette pompeuse énumération est terminée par des conseils donnés avec la tendresse d’un père et l’autorité d’un maître. […] Maître absolu des cieux et de la terre, il n’habite point les temples que la main de l’homme a élevés ; et celui qui dispense à tout ce qui respire la vie et la lumière, n’a pas besoin des sacrifices de l’homme, etc. » Dans le reste de ce discours, saint Paul expose en peu de mots, mais avec la force de la vérité, quelques-uns des dogmes de la religion ; et son éloquence est si entraînante, ses preuves paraissent si lumineuses, que tout l’Aréopage, à moitié convaincu déjà, lui rend sa liberté d’une voix unanime, en se proposant bien de l’entendre de nouveau sur ce sujet intéressant : audiemus te de hoc iterùm .