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48. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273

d’un ministre adressant à Charles-Quint une bien autre métaphore : Et l’aigle impérial qui jadis, sous ta loi, Couvrait le monde entier de tonnerre et de flamme, Cuit, pauvre oison plumé, dans leur marmite infâme84… Remarquez, au reste, quelque valeur que nous attachions à la dignité du style, que nous ne confondons point la noblesse réelle, celle qui vient du cœur et du goût, avec cette noblesse qui n’est que pruderie et misérable étiquette. […] Il veut exposer celte idée : Les missionnaires ont pénétré jusqu’aux extrémités de l’Orient. — « Que reste-t-il ? […] Analysez tous les faits, toutes les choses, toutes les paroles que vous regardez ou qu’on vous donne comme sublimes, et vous trouverez au fond cet élément d’une rare puissance physique ou morale qui contraste avec la faiblesse et l’imbécillité de tout le reste. […] Une situation peut-être encore plus saisissante est celle de Guillaume Tell, si admirablement rendue par la musique de Rossini, au moment où le malheureux père adresse à son fils ses dernières recommandations : Reste immobile, et vers la terre Abaisse un regard suppliant… 89.

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