« Voyez en effet, Athéniens, l’état des choses, et jusqu’où va l’insolence de cet homme : il ne vous donne le choix ni de l’action, ni du repos. […] Cependant, après le travail opiniâtre d’une semaine entière, un peu de repos leur suffit. […] Dans le cours du discours, il saura suspendre sa respiration et marquer ses repos divers suivant les développements de la pensée, se conformant en cela aux préceptes de Boileau : Des passages divers décidez les nuances, Ponctuez les repos, observez les silences. […] Mais la poésie a une exigence toute spéciale : elle réclame qu’on fasse attention aux divers repos qui se rencontrent dans la cadence. Or, ces repos sont de deux sortes, les uns plus longs et qui, dans notre versification, se trouvent à la fin du vers, hormis dans les rejets, les autres plus courts ; ce sont ceux de la césure.