Le soleil seul, dans le sein de Téthys4, jouissait d’un profond repos ; mais ensuite, quand il fut obligé de remonter sur son char attelé par les Heures et devancé par l’Aurore qui sème son chemin de roses, il aperçut tout l’Olympe couvert de nuages ; il vit les restes d’une tempête qui avait effrayé les mortels pendant toute la nuit. […] Il fut sur le point de ramener ses chevaux en arrière, et de retarder le jour, pour rendre le repos à celui qui l’avait perdu. « Je veux, dit-il, qu’il dorme : le sommeil rafraîchira son sang, apaisera sa bile, lui donnera la santé et la force dont il aura besoin pour imiter les travaux d’Hercule ; lui inspirera je ne sais quelle douceur tendre qui pourrait seule lui manquer. […] Il faudrait lui faire passer sa vie sur un lit de repos.