Vous n’avez qu’une fille3, et moi je n’ai qu’un fils ; Leur hymen nous peut rendre à jamais plus qu’amis : Faites-nous cette grâce, et l’acceptez pour gendre. […] Comte, sois de mon prince à présent gouverneur : Ce haut rang n’admet point un homme sans honneur ; Et ton jaloux orgueil, par cet affront insigne, Malgré le choix du roi m’en a su rendre indigne. […] qui t’a rendu si vain, Toi qu’on n’a jamais vu les armes à la main ? […] Attaqué par vos yeux, je leur rendis les armes : Je me fis prisonnier de tant d’aimables charmes ; Je leur livrai mon âme, et ce cœur généreux Dès ce premier moment oublia tout pour eux. […] Ce fut dans les compositions dramatiques grâce aux encouragements de Richelieu et de Louis XIV, que se sont donné en quelque sorte rendez-vous les plus grands génies du dix-septième et du dix-huitième siècle, par une rivalité féconde qui a élevé la gloire de la scène française au-dessus de celle de tous les autres pays.