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20. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88

Si vous étudiez la nature, vous remarquerez partout deux caractères essentiels, double élément de la beauté : l’un, c’est la variété dans l’unité, l’autre, la convenance des moyens avec la fin et des parties entre elles. […] En effet, quand vous étudierez les mœurs de l’homme sous le rapport du climat, vous remarquerez que son influence opère plus sur l’homme inculte que sur l’homme civilisé, sur l’homme physique que sur l’homme moral, sur le vieillard que sur le jeune homme. […] Remarquez enfin que l’orateur ou l’écrivain ne doit pas seulement apprécier les mœurs dans leurs rapports avec l’auditeur ou le lecteur, mais s’appliquer à lui-même la plupart des considérations que nous avons fait valoir.

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