La mer, dans l’excès de sa rage, Se roule en vain sur le rivage Qu’elle épouvante de son bruit ; Un grain de sable la divise, L’onde écume, le flot se brise, Reconnaît son maître et s’enfuit. […] Vers l’horizon obscur tel le soleil naissant Jette à peine, au milieu des vapeurs nébuleuses, De timides rayons et des lueurs douteuses ; Ou tel, lorsque sa sœur offusque ses clartés, Pâle, et portant le trouble aux rois épouvantés, Il épanche à regret une triste lumière, Des désastres fameux sinistre avant-courrière ; Mais à travers la nuit qui nous glace d’effroi, Tous les astres encore reconnaissent leur roi7.