Le fusil d’un chasseur, un coup parti du bois, Viennent de réveiller mes remords d’autrefois : L’aube sur l’herbe tendre avait semé ses perles1, Et je courais les prés à la piste des merles, Écolier en vacance ; et l’air frais du matin2, L’espoir de rapporter un glorieux butin, Ce bonheur d’être loin des livres et des thèmes3, Enivraient mes quinze ans tout enivrés d’eux-mêmes.