Il aurait fallu, à un rang. […] il auroat fallu répéter la conjonction ni, et dire : il n’a ni affecté l’orgueil du rang suprême, ni placé sa tiare auprès du diadème. […] Or, il faut annoncer cette liaison dès le commencement, en exprimant la première idée ; parce que sans cela, le sens paraîtrait complet après ce premier membre de la phrase, il n’a point affecté l’orgueil du rang suprême, puisqu’il ne laisserait rien à désirer. Au lieu que si vous dites, il n’a ni affecté l’orgueil du rang suprême, cette conjonction ni rend le sens suspendu, annonçant une autre idée, qui doit suivre, et avec laquelle la première est liée. […] Les substantifs sujets, soldats, rangs, cris, horreur, dont le verbe est sous-entendu, forment autant d’ellipses.