Vers la retraite enfin la raison nous appelle8, En vain notre dépit quelquefois y consent ; Leur vue a sur notre zèle Un ascendant trop puissant ; Et la moindre faveur d’un coup d’œil caressant Nous rengage de plus belle. […] Où le poëte a-t-il découvert cette langue qui n’est qu’à lui, pleine de verve et de séve, franche et hardie, délicate et simple, qui embrasse avec tant de souplesse tous les contours de la pensée, en même temps qu’elle lui donne un si puissant relief ?