Les salons ont remplacé, au commencement du xviie siècle, ce qui est indispensable à toute littérature ; un public, — en attendant que peu à peu, par les progrès du goût, se formât un véritable public, digne des auteurs, et capable de les apprécier. […] Partout nous y trouvons les influences mondaines, partout aussi, chez les écrivains, la préoccupation de rendre au public ce qu’ils lui ont emprunté. […] Vous supposerez qu’après la lecture publique de l’Iliade, un de ses disciples l’en remercie. […] Je ne veux pas dire par là que notre grand Corneille ait enfin trouvé un rival ou un successeur, quoique la voix publique le proclame ; la voix publique a souvent tort, dans ces matières délicates. […] Est-ce une raison pour que la Cour le néglige avec le public, et oublie sa gloire passée ?