Il consiste à opposer à la partie adverse ce qu’elle a dit ou fait elle-même : c’est la combattre avec ses propres armes. […] Un terme, s’il est propre, rend l’idée tout entière ; peu propre, il ne la rend qu’imparfaitement ; impropre, il la défigure. […] Ce tour est très propre à piquer l’attention. […] Et elle n’est pas moins familière aux poetes qu’aux orateurs, comme étant propre à donner de l’âme, du feu et de l’énergie au style. […] Elle est très propre à peindre une passion ardente, une émotion vive et profonde : le style en tire à la fois plus de grâce et de force.