Dans tout syllogisme, on pose d’abord un principe certain et reconnu pour tel de ceux à qui l’on s’adresse ; on montre ensuite que la vérité particulière qu’on veut prouver est contenue dans ce principe, et on en conclut la certitude de cette vérité. […] Dans le cercle vicieux, on fait donc une double pétition de principe. […] Si le principe est faux, on doit le démontrer par les absurdités qui en découlent, ou en lui opposant d’autres principes dont la vérité est évidente. Le principe détruit, toutes les conséquences que l’adversaire en a tirées tomberont d’elles-mêmes. […] Néanmoins, nous croyons utile de poser ici quelques principes généraux consacrés par l’usage.