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104. (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)

L’affection vive et tendre pour le prince y règne et le remplit d’un bout à l’autre. […] J’ai vu, dit Fénelon, un jeune prince, à huit ans, saisi de douleur à la vue du péril du petit Joas. […] Ils exposent tous deux leurs prétentions devant les princes confédérés. […] En Flandre, sur les terres d’Autriche, il exigea que les princes de cette maison lui cédassent la préséance ; « et la maison de France, dit l’orateur, garda son rang sur celle d’Autriche jusque dans Bruxelles. » Ce trait, jusque dans Bruxelles, achève de relever la fierté de courage du prince, qui se fait rendre ce qui lui est dû par les princes d’Autriche jusque dans la capitale des Pays-Bas autrichiens. […] Un Sardanapale, pour exprimer un prince voluptueux ; un Néron, pour faire entendre un prince cruel ; un Mécène, ou bien un protecteur des lettres : c’est le nom propre pour le nom commun.

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