On connaît le talent de Bossuet pour les portraits ; on sait de quelles couleurs il a peint celui de Cromwell, et combien sa nerveuse concision et la vérité énergique de son pinceau se rapprochent, en général, de la manière de Tacite, c’est-à-dire, de ce qu’il y a de plus parfait dans ce genre. […] Comme rien n’établit et n’assure mieux la supériorité réelle d’un écrivain sur ses concurrents, que le parallèle raisonné de ses productions et des leurs, nous allons comparer ici Fléchier à Bossuet, et rapprocher le portrait de la dauphine de celui de la duchesse d’Orléans.