En lisant, par exemple, l’Iliade et l’Énéide, une portion considérable du plaisir que nous font ces beaux poèmes, est fondée sur la sagesse du plan et sur la conduite de l’ouvrage ; sur l’enchaînement admirable qui en lie toutes les parties, avec le degré de vraisemblance nécessaire à l’illusion ; sur le choix des caractères fidèlement empruntés de la nature, et sur l’accord, enfin, des sentiments avec les caractères, du style avec les sentiments.