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58. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204

Nous nous en approchons tous les jours à grands pas ; encore un peu, et il n’y aura plus de quoi pleurer. […] Voilà ce que nous croyons mal ; si nous le croyions bien, nous serions pour les personnes les plus chères comme Jésus-Christ voulait que ses disciples fussent pour lui quand il montait au ciel : « Si vous m’aimiez, disait-il, vous vous réjouiriez de ma gloire2. » Mais on se pleure en pleurant les personnes qu’on regrette. […] Pour moi, qui étais privé de le voir depuis tant d’années, je lui parle, je lui ouvre mon cœur, je crois le trouver devant Dieu ; et quoique je l’aie pleuré amèrement, je ne puis croire que je l’aie perdu.

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