Ainsi donc se dénouent les plus doux liens de la terre, et nous nous en allons mouillant de nos larmes le chemin qui conduit à cette autre vie, la seule réelle, la seule désirable, qui nous est proposée comme but, et promise comme récompense ; et voilà pourquoi il est écrit : Pleurez peu sur le mort, parce qu’il repose ; et encore : Heureux les morts qui meurent dans le Seigneur ! […] Pleurons sur nous-mêmes, qui avons tant encore à combattre et à souffrir ! […] Ils vont à lui comme les enfants à leur mère, et sur son sein ils dorment, ils prient, ils pleurent, ils demeurent.