Si je me rappelle bien, cher ami, nous nous sommes embrassés la dernière fois sans pleurer, et c’était mieux comme cela ; mais, la première fois que nous nous embrasserons, nous laisserons nature faire à sa guise. […] Pleurés. […] J’aime mieux le dénoùment de La Fontaine : Et, pleurés du vieillard, il grava sur leur tombe, Ce que je viens de raconter. […] Pleurez, vous tous qui avez reçu du ciel un cœur et un esprit capables de sentir tous les charmes d’une poésie élégante, naturelle et sans apprêt. […] Pleurez donc, nourrissons des muses ; ou plutôt consolez-vous : La Fontaine vit tout entier et vivra éternellement dans ses immortels écrits.