« L’un exprime ses idées sous la forme du dialogue, dans un style plein d’imagination, de grâce et de sensibilité ; l’autre s’adresse directement au lecteur, ne parle qu’à son intelligence et disserte dans un style d’une aridité toute géométrique, sans couleur et sans passion » (Thurot, Études sur Aristote, p. 141). […] Ces pages, qui ne semblent contenir qu’une lettre morte, paraissent toutes pleines de vie quand on vient à les déchiffrer. […] Un personnage étant absent pendant longues années et placé sous la surveillance de Neptune, se trouvant seul et les hôtes de sa demeure se comportant de telle sorte que sa fortune est dissipée par des prétendants, son fils est livré à leurs embûches et lui-même arrive plein d’indignation. […] Ils sont glacés et ceux-ci pleins de feu ; par suite, la vieillesse se laisse guider par la peur : et en effet, la peur est une sorte de refroidissement.