Détracteurs et panégyristes se sont également arrêtés sur les détails, avec l’intention louable de trouver des beautés, ou le plaisir malin de révéler des fautes : mais l’ensemble de cette composition d’un ordre et d’un style tout particuliers, le genre auquel il faut rapporter un ouvrage à la fois théologique, moral, littéraire et poétique, sans être rigoureusement rien de tout cela, voilà des points qui devaient, ce me semble, être discutés d’abord, et à la faveur desquels on eût peut-être expliqué les écarts fréquents de l’auteur, et les nombreuses disparates d’un style, dont rien n’approche quand il s’élève, et qui reste au-dessous de bien des écrivains, quand il tombe. […] On frissonna à l’épisode des Catacombes ; et l’on reconnut, dans une foule d’autres morceaux, que le talent de l’auteur se fortifiait au lieu de décliner dans sa marche ; qu’il n’était plus rien que la langue poétique ne pût exprimer sous sa plume, et qu’il se faisait un plaisir de se créer des difficultés, pour se faire bientôt un jeu de les vaincre. […] Je ne puis résister au plaisir de le prouver en passant, et je citerai d’abord ce début du onzième livre.