Mais quand on dit je sai, Je suis savant… Cela ne plaît. […] Remarquons d’abord que si la naïveté de la pensée est de nature à plaire, il n’en est pas de même de ce qu’on appelle une naïveté. […] La pensée délicate cherche à plaire ; elle cause une douce et agréable surprise, et renferme ordinairement un éloge, quoiqu’elle serve aussi à ménager la sensibilité dans les reproches. […] La grâce de la pensée peut venir de la nature des objets qui plaisent par eux-mêmes, ou de la manière dont ils sont présentés et décrits. […] Le sentiment gracieux est celui qui présente au cœur des émotions douces et agréables, et qui plaît par un aspect riant ou touchant.