Cette division est à peu près celle des anciens rhéteurs, qui ramènent l’éloquence à ces trois points : plaire, toucher, instruire. […] Tel autre, au contraire, moins façonné aux convenances, a des manières lourdes et disgracieuses : s’il veut plaire, il se rend ridicule ; il ne dit rien à propos, il fait des bévues grossières, il manque d’éducation. […] Si quelque chose plaît, on le recherche, on le désire, on l’aime ; si quelque chose déplaît, on le fuit, on le repousse, on le hait. […] Ce n’est pas tout de plaire et de toucher, il faut aussi Bavoir convaincre par les preuves : c’est le but du raisonnement.