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118. (1872) Cours élémentaire de rhétorique

Mais vois d’un pied léger Camille effleurer l’eau, Le vers vole et la suit, aussi prompt que l’oiseau. […] Il semblait, à son gré, gouverner le tonnerre, Foulait aux pieds ses ennemis vaincus. […] Puis, c’est au pied des autels de la divinité, c’est au moment même qu’il lui offre une victime de choix qu’il succombe, victime lui-même de sa vengeance. […] C’est dans le temple de la déesse, sous les pieds même de sa statue qu’on les voit se réfugier ensemble et à la hâte, et ce prodige effrayant vient confirmer le récit du perfide Sinon. […] Seule la femme de ce malheureux citoyen fondant en larmes et se jetant aux pieds du vainqueur : “Épargnez nous, dit-elle, et au nom de tout ce que vous avez de plus cher, prenez pitié de nous…” Mais lui : “Pour quoi ne me livres-tu pas ton mari, sans me fatiguer de tes lamentations ?

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