Nos romans et nos pièces de théâtre forment le goût et le cœur1 des dames de Bukarest et de Moscou, en attendant le jour, qui n’est peut-être pas très-éloigné, où l’on n’en voudra plus d’autres à la Chine et au Japon. […] Le succès d’une pièce nouvelle a promptement besoin d’être rajeuni par un succès nouveau, la multitude a soif d’émotions et cherche avidement dans tout ce qui est neuf une sensation qu’elle n’ait pas encore éprouvée ; par la force même des choses, l’art s’est transformé en une industrie, la première et la plus noble de toutes par son objet1.