Je ne parle pas de la confusion des pronoms possessifs, des chevilles et des constructions équivoques qui embarrassent et obscurcissent la phrase, mais réellement on a peine à lire une centaine de vers où le sujet et le régime sont perpétuellement remplacés par des abstractions, l’âme, l’orgueil, la faiblesse, la vieillesse, le cœur, les secours, les pas, la jeunesse, etc. […] La différence entre les deux figures, c’est que la métonymie ne consiste que dans un mot, la métalepse embrasse une phrase entière. […] Il remarquera enfin que les tropes même les plus larges et les plus libres présentent, dans l’application, des phrases consacrées auxquelles il est défendu de toucher.