Le peuple, à ces mots, abandonne l’accusateur, et suit en foule le héros. […] Ils ne doivent leur élévation qu’aux besoins publics ; et loin que les peuples soient faits pour eux, ils ne sont eux-mêmes tout ce qu’ils sont que pour les peuples. […] Quelle confiance peut prendre le peuple en un prédicateur dont les mœurs démentent les paroles ? […] Dans des accusations capitales, contre les premiers personnages de la république, devant le peuple romain. […] Antoine ne fait que lire le testament de César, et cet exposé simple de ses dernières volontés, en faveur du peuple romain, remplit ce peuple d’indignation et de fureur contre les meurtriers.