Vous apercevez cà et là quelques bouts de voies romaines, dans des lieux où il ne passe plus personne ; quelques traces desséchées des torrents de l’hiver : ces traces, vues de loin, ont elles-mêmes l’air de grands chemins battus et fréquentés, et elles ne sont que le lit désert d’une onde orageuse qui s’est écoulée comme le peuple romain. […] Partant, dans ce bas monde, où personne ne jouit de rien, où on ne vit que d’espérance, celui-là sera le plus heureux qui aura l’espérance la plus belle et la plus assurée.