Il est alors si important d’être entendu, que la prononciation même doit être soignée de manière à ne rien faire perdre à l’oreille du juge. […] Le devoir du philosophe-orateur est donc de prouver, et son mérite, de le faire avec un ordre qui permette de le suivre pas à pas sans trouble et sans confusion, et une clarté qui ne laisse rien perdre de la force et de la valeur de ses arguments. […] Les arguments doivent donc être en petit nombre ; mais il faut qu’ils rachètent en force ce qu’ils perdent en quantité, et que leur liaison ajoute à leur solidité.