Il y a cinq jours, mon cher ami, que je suis dangereusement malade ; je n’ai la force ni de penser ni d’écrire. […] Il ne vous coûte point de penser, mais il vous coûte infiniment d’écrire. […] Vous restez dans votre trou jusqu’à l’heure des spectacles3, à dissiper les fumées de la veille ; ainsi vous n’avez pas un moment pour penser à vous et à vos amis. […] Je serais très-fâché que ces messieurs crussent que je pense comme eux, parce que je fais une grande différence entre ses premières satires et ses autres ouvrages. […] Les hommes ne méritent certainement pas qu’on se livre à leur jugement, et qu’on fasse dépendre son bonheur de leur manière de penser.