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93. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »

Ses expressions sont choisies, ses pensées mesurées, ses vers soignés. […] On lui a reproché d’avoir fait de ses bergers des courtisans occupés à dire de très jolies choses, plutôt qu’à exprimer les pensées qu’ils devraient avoir dans leur état. […] Ses pensées sont toujours naturelles, ses expressions justes, ses tours vifs et aisés, son style pur et élégant, ses vers harmonieux et pleins d’idées. […] Rousseau, qui, par la force de ses vers, la beauté de ses rimes, la vigueur de ses pensées, a mérité d’une manière exclusive le titre de Lyrique français. Rousseau est admirable dans ses vers ; son style est sublime et parfaitement soutenu, ses pensées se lient bien.

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