Le Madrigal peut avoir le même nombre de vers que l’épigramme : il consiste également dans une seule pensée ; et ces deux petits poèmes ne diffèrent que par le caractère même de cette pensée. […] Tel est celui-ci, dont la pensée a quelque chose de brillant. […] Ce dernier surtout, qui n’a composé que des madrigaux, excelle dans ce genre de poésie, autant par la finesse des pensées, que par la délicatesse du style. […] Chaque couplet d’une chanson doit être terminé par une pensée fine, ou un sentiment délicat. […] La pensée qui termine chaque couplet, doit surtout être vive, piquante, avoir même quelque chose de caustique et de mordant.