Napoléon Ier 1769-1821 [Notice] Toute âme supérieure, au moment où elle s’anime, peut se dire maîtresse de la parole ; car une pensée ferme et vive emporte nécessairement avec elle son expression. […] Mais alors l’image se lie si étroitement à la pensée qu’elle en est inséparable. […] L’on sent dans cette situation que si rien ne nous obligeait à vivre, il vaudrait beaucoup mieux mourir ; mais lorsque, après cette première pensée, l’on presse ses enfants sur son cœur, des larmes, des sentiments tendres raniment la nature, et l’on vit pour ses enfants. […] « Que sous prétexte d’emmener les blessés, on ne désorganise pas les rangs, et que chacun soit bien pénétré de cette pensée, qu’il faut vaincre ces stipendiés de l’Angleterre, qui sont animés d’une si grande haine contre notre nation.